Et si on tordait le cou aux idées reçues sur le travail d’une traductrice libérale au temps de la COVID ?
Première idée reçue : « Finalement pour toi, ça n’a rien changé tout ça (i.e., la crise sanitaire), comme tu es déjà en télétravail… »
Alors, pour commencer, je ne suis pas en télétravail. Je suis une traductrice libérale, c’est-à-dire que je gère ma petite entreprise. Il se trouve que mon bureau est à mon domicile, mais il pourrait tout aussi bien être dans un espace partagé, un immeuble de bureaux, un cabinet regroupant différents professionnels, etc. Le télétravail concerne des salariés (le plus souvent) qui travaillent en dehors de leur lieu de travail habituel.
Deuxième idée reçue : « Comme tu ne travailles que sur Internet, ça ne change rien pour toi l’épidémie de COVID-19 … »
Eh bien si, ça change beaucoup de choses ! Si les clients pour lesquels je travaille sont à l’arrêt, produisent moins, ne sortent plus de produits, n’organisent plus de séminaires, ne participent ni à des salons professionnels ni à des congrès, réduisent leurs dépenses de marketing ou de communication, c’est simple : il n’y a rien à traduire. Et s’il n’y a rien à traduire, ça change tout.